mercredi 23 février 2011

Wibox, le FAI du monde rural, affiche ses ambitions

Wibox, FAI spécialisé dans le raccordement à haut et très haut débit des zones rurales compte déjà plus de 10.000 abonnés. Avec 50.000 prises fibre optique éligibles et une nouvelle offre commerciale, il affiche ses ambitions pour 2011.
J’ai déjà parlé ici de Wibox, qui avait lancé en décembre une opération promotionnelle consistant à offrir 4000 raccordements à ses offres haut et très haut débit, frais d’installation à domicile compris.
Cet après-midi, Wibox a organisé une webconférence pour faire le point sur son développement et présenter ses projets pour 2011.  Mettre en place un dispositif de streaming vidéo sur une liaison au départ de Saint Symphorien sur Coise, charmant village des monts du Lyonnais où est basé Wibox, était un peu osé et la webconférence a été interrompue à quelques reprises par suite d’incidents techniques. Pour autant, et au-delà de l'aspect évidemment commercial de cette opération, l'initiative n'était pas inintéressante.
En introduction, Thomas Gassilloud, président de Wibox, a dressé avec son équipe le bilan de 2010. Wibox, filiale d’Altitude Infrastructure (*) a fusionné à l’automne avec Luxinet : les moyens techniques des deux petits opérateurs ont alors été mutualisés et structurés, afin d’optimiser les moyens. Aujourd’hui Wibox compte 10.000 abonnés, principalement en WiMAX, et ne compte pas en rester là en développant les raccordements en fibre optique : le FTTH permettra d’offrir des débits bien supérieurs à ceux des technologies WiMAX, ADSL et satellite sur lesquelles Wibox s’appuie déjà.
Aujourd’hui, Wibox met l’accent sur les services et les usages plus que sur les technologies. Pour illustrer ce que peut apporter le haut et très haut débit à un territoire rural, deux exemples intéressants ont été présentés :
• Xavier de Mazenod, animateur de ZeVillage, s’est impliqué dans la création d’un télécentre destinée à accueillir des télétravailleurs souhaitant localiser leur activité dans l’Orne. Installé à Boitron, une petite commune de 320 habitants seulement, Xavier Mazenod a été raccordé depuis 2005 avec une liaison symétrique à 1 Mb/s. Pour lui, si la qualité de service est bonne avec une seule panne en 6 ans, il faut maintenant monter en débit : cela sera fait en 2011 avec une liaison fibre optique symétrique à 30 Mb/s symétrique, qui permettra de raccorder non seulement le télécentre inauguré cet automne mais aussi tous les habitants du village dans de très bonnes conditions.
• Mickael Rageys, agriculteur dans les monts du Lyonnais, exploite en GAEC un élevage d’une centaine de vaches laitières. Il a montré comment, via un accès Internet à haut débit, il peut surveiller ses étables 24 heures sur 24 alors  même qu’il n’habite pas sur l’exploitation. Grâce à des caméras pilotables à distance, et  des éclairages télécommandés, il peut en effet suivre  ses vaches, notamment en période de vêlage, sans avoir à se déplacer à tout moment pour une fausse alerte. Et pourquoi pas un jour, envisage cet agriculteur, commander les barrières à distance via la connexion Internet ?
Pour permettre le développement de nouveaux services, qui facilitent la vie des habitants des zones rurales d nos territoires, Wibox veut rapidement accroître le débit offert à ses abonnés ; aujourd’hui pour du télétravail 2 Mb/s de débit descendant ne suffisent plus, et 4 Mb/s sont désormais l’objectif affiché. Pour y arriver Wibox mise sur la fibre optique, avec un marché potentiel qui compte déjà 50 .000 prises éligibles, sur tout le territoire.

vendredi 18 février 2011

Le Puy-de-Dôme prône le télétravail

Le Puy-de-Dôme prône le télétravail

"Le télétravail, c'est une révolution intellectuelle !". Le président du Conseil général du Puy-de-Dôme, Jean-Yves Gouttebel, en est convaincu, l'avenir est au télétravail. Depuis 2007, cette collectivité teste, de façon pionnière, le travail de 88 de ses agents à domicile. "Les résultats sont tellement encourageants que nous avons décidé d'élargir cette expérience à 250 agents du département dans les mois à venir".
Le principe est simple, des salariés du Conseil général - dont un tiers de cadres et pour la plupart des femmes - travaillent en moyenne 2 jours par semaine ou 8 jours par mois de chez eux. "Un contrat de confiance" est signé entre les deux parties. Le télétravailleur établit à l'avance son programme avec son supérieur hiérarchique. Et tout le monde semble y trouver son compte.
" Cette initiative qui s'inscrit dans le cadre de l'Agenda 21, a d'abord des vertus écologiques, puisqu'elle a fait économiser 25.000 kilomètres de déplacements professionnels, ce qui représente également une économie de coût pour les agents", précise le Conseil général.
Pour le télétravailleur, c'est aussi tout bénéfice. A l'image de Vincent, chef de service à la direction des routes. "Je télétravaille tous les vendredis après-midi, ce qui me permet d'emmener ma fille au cheval. Sans cela, j'aurais dû me mettre à 80 % ". Idem pour Virginie, qui habite à Issoire, à une trentaine de kilomètres de son travail. "J'ai calculé, en travaillant de chez moi depuis 2007, j'ai économisé une heure de trajet par jour."
Depuis que le département du Puy-de-Dôme s'est lancé dans le télétravail, une soixantaine de collectivités en France se sont intéressées de près à cette expérimentation. Apparemment la "révolution" est en marche !



"Le télétravail, c'est une révolution intellectuelle !". Le président du Conseil général du Puy-de-Dôme, Jean-Yves Gouttebel, en est convaincu, l'avenir est au télétravail. Depuis 2007, cette collectivité teste, de façon pionnière, le travail de 88 de ses agents à domicile. "Les résultats sont tellement encourageants que nous avons décidé d'élargir cette expérience à 250 agents du département dans les mois à venir".
Le principe est simple, des salariés du Conseil général - dont un tiers de cadres et pour la plupart des femmes - travaillent en moyenne 2 jours par semaine ou 8 jours par mois de chez eux. "Un contrat de confiance" est signé entre les deux parties. Le télétravailleur établit à l'avance son programme avec son supérieur hiérarchique. Et tout le monde semble y trouver son compte.

" Cette initiative qui s'inscrit dans le cadre de l'Agenda 21, a d'abord des vertus écologiques, puisqu'elle a fait économiser 25.000 kilomètres de déplacements professionnels, ce qui représente également une économie de coût pour les agents", précise le Conseil général.

Pour le télétravailleur, c'est aussi tout bénéfice. A l'image de Vincent, chef de service à la direction des routes. "Je télétravaille tous les vendredis après-midi, ce qui me permet d'emmener ma fille au cheval. Sans cela, j'aurais dû me mettre à 80 % ". Idem pour Virginie, qui habite à Issoire, à une trentaine de kilomètres de son travail. "J'ai calculé, en travaillant de chez moi depuis 2007, j'ai économisé une heure de trajet par jour."

Depuis que le département du Puy-de-Dôme s'est lancé dans le télétravail, une soixantaine de collectivités en France se sont intéressées de près à cette expérimentation. Apparemment la "révolution" est en marche !

dimanche 13 février 2011

Je reste à la maison... pour travailler

Le télétravail gagne du terrain (et du temps). Le Département, pionnier en la matière veut encore l'accentuer tant il apparaît efficace et vecteur de bien-être

«Il s'agissait, au départ, d'une expérience ; nous sommes désormais en phase active. » Le télétravail tel que l'appréhende le Département a donc passé l'étape test (engagée depuis 2008) pour désormais concerner près de 90 agents et potentiellement 250 de plus. Chacun peut travailler ponctuellement chez lui, avec son propre matériel informatique et des applications ad hoc.

« Un certain nombre de tâches (rédactionnelles particulièrement) peuvent être réalisées ailleurs qu'au bureau, chez soi en l'occurrence. Le système est souple, flexible, et il s'avère qu'en termes d'efficacité, le constat est unanime. Par ailleurs, ceci limite les déplacements des agents (environ 25.000 kilomètres\an). Nous avons été les pionniers dans le domaine. Aujourd'hui de nombreuses collectivités nous sollicitent pour partager notre retour d'expérience » expliquait Jean-Yves Gouttebel, président du Conseil général.

Concrètement, les agents ont la possibilité de télé travailler deux jours par semaine. « Pas plus dans la mesure où il nous semble important de garder un lien avec la communauté professionnelle. » Il s'agit, en tout cas, « d'une révolution dans la réflexion qu'on peut avoir sur le travail en général. On ne raisonne plus en termes de temps mais uniquement sur le résultat, la tâche accomplie » précisait Dominique Giron, vice-présidente déléguée à la mise en place du télétravail.

Et les premiers concernés, qu'en pensent-ils ? Ceux présents à la conférence de presse organisée hier, étaient sur la même longueur d'ondes : d'un point de vue professionnel comme d'un point de vue personnel, il s'agit d'une vraie réussite. « Nous établissons une charte avec la ou les tâches à accomplir pour le jour dédié au télétravail, et le lendemain, à notre retour, nous rendons compte rapidement à notre supérieur », expliquait Stéphanie.

Aucune remise en question du système (qui repose beaucoup sur la confiance) n'a été effectuée depuis le lancement de l'opération, tant du côté hiérarchique que du côté des agents qui ont fait le choix du télétravail.

« Il me semble que si toutes les administrations identifiaient leurs besoins et potentialités en la matière, nous aurions tous beaucoup à gagner », rajoutait encore le président Gouttebel.

mercredi 9 février 2011

Formation au télétravail en pays de Murat (Auvergne)

Le pays de Murat est depuis plusieurs années un des pôles régionaux de l'Auvergne dédié au télétravail avec notamment un télécentre ou encore l'organisation du forum du télétravail.

ECLECTIC participe à la première session de formation 2011 organisé au centre de services à Murat, intitulé formation au télétravail indépendant.

La formation se déroule sur 2 semaines, à 15 jours d'intervalle, sur la base du plan suivant pour la 1ère tranche :

Concevoir sa stratégie marketing
Créer des outils marketing adaptés à une téléactivité
Organiser son travail à domicile
Choisir le statut de son entreprise et l'enregistrer
Démarcher ses clients à distance


La 2e session se déroule sur la base des modules suivants :
Produire des prestations de qualité
Gérer ses factures et sa trésorerie
Tenir sa comptabilité
Développer le fond de commencer de sa téléactivité
Aspects technologiques du télétravail


Pour en savoir plus, participer à cette formation dédiée au télétravail (salarié ou indépendant), rendez-vous sur la page d'information du télécentre de Murat.​