jeudi 23 décembre 2010

Participez à l’enquête sur le télétravail

Le Pays de la Goële et du Multien est en pleine enquête pour connaître le potentiel de développement du télétravail sur son territoire. Dans le but de mettre en place un télécentre, c’est-à-dire un espace public dans lequel des utilisateurs peuvent avoir accès à des ordinateurs et à Internet, cette intercommunalité souhaite savoir si cette initiative peut correspondre à un besoin identifié des entreprises et à une attente des salariés.

Vous pouvez remplir le questionnaire sur www.cc-pgm.fr/teletravail/enquete.

mercredi 22 décembre 2010

Le télétravail comme remède aux difficultés climatiques Etudes

Le télétravail comme remède aux difficultés climatiques
Etudes - Rédigé le mardi 21 décembre 2010 - Frédéric Mazué
Une étude réalisée par le Cabinet Harris Decima pour Mitel Networks, fournisseur reconnu de solutions de communication sur IP, montre que 91 % des employés pourraient améliorer l'efficacité de leur travail, où qu'ils se trouvent, en utilisant des solutions de téléconférence et de collaboration via une liaison internet résidentielle. Ils pourraient ainsi travailler depuis chez eux comme s'ils étaient présents à leur bureau, sans impacter ni la productivité ni la qualité de service.
Après les dommages causés par les récentes chutes de neige, il est évident que l'adoption de ces solutions doit être considérée comme une priorité pour davantage d'entreprises.
Lionel Hovsepian, Directeur des ventes Europe, Mitel s'interroge : « Je suis stupéfait de l'ampleur de l'impact que les intempéries ont eu sur les entreprises. Au vu des solutions dont nous disposons aujourd'hui, la situation semble anachronique ! Elles doivent aujourd'hui donner aux employés les moyens de travailler depuis chez eux, en mettant en place des solutions de téléconférence et de collaboration. Ces dernières sont très simples d'utilisation et permettent d'éviter un grand nombre de difficultés, et de garantir la continuité de service. »
Les événements extérieurs que redoutent les entreprises et auxquels peut pallier le télétravail sont multiples : pandémie, intempéries, grèves, nécessité de réduire les frais généraux... l'actualité de ces derniers mois nous offrent plusieurs exemples. Productivité. 9% des entreprises consultées par Mitel en France ont mis en place une limitation des déplacements de leurs employés pour réduire les coûts associés en 2009. En outre, 55 % des voyageurs d'affaires préféreraient réduire leur fréquence de déplacements si des solutions de collaboration leur en donnaient la possibilité.
« Nous sommes pour le télétravail ! », déclare Toby Clarke, directeur informatique chez Abbey Legal. « Nous utilisons la solution Teleworker de Mitel et 25 % de nos conseillers juridiques travaillent de chez eux. La neige n'a eu aucun impact sur notre activité, qui s'est poursuivie comme d'habitude et sans aucune interruption. La solution Teleworker nous a également permis de recruter et fidéliser les meilleurs conseillers et professionnels en leur offrant la souplesse de collaborer depuis leur domicile, sans générer aucun impact sur les besoins et les processus de notre métier. »
À propos de l'étude : Harris/Decima a consulté 512 employés de bureau en France du 23 octobre au 1er novembre 2009, dans le cadre d'une étude en ligne standard portant sur un échantillon aléatoire du panel de la société d'études

Le télétravail comme remède aux difficultés climatiques

Une étude réalisée par le Cabinet Harris Decima pour Mitel Networks, fournisseur reconnu de solutions de communication sur IP, montre que 91 % des employés pourraient améliorer l'efficacité de leur travail, où qu'ils se trouvent, en utilisant des solutions de téléconférence et de collaboration via une liaison internet résidentielle. Ils pourraient ainsi travailler depuis chez eux comme s'ils étaient présents à leur bureau, sans impacter ni la productivité ni la qualité de service.
Après les dommages causés par les récentes chutes de neige, il est évident que l'adoption de ces solutions doit être considérée comme une priorité pour davantage d'entreprises.
Lionel Hovsepian, Directeur des ventes Europe, Mitel s'interroge : « Je suis stupéfait de l'ampleur de l'impact que les intempéries ont eu sur les entreprises. Au vu des solutions dont nous disposons aujourd'hui, la situation semble anachronique ! Elles doivent aujourd'hui donner aux employés les moyens de travailler depuis chez eux, en mettant en place des solutions de téléconférence et de collaboration. Ces dernières sont très simples d'utilisation et permettent d'éviter un grand nombre de difficultés, et de garantir la continuité de service. »
Les événements extérieurs que redoutent les entreprises et auxquels peut pallier le télétravail sont multiples : pandémie, intempéries, grèves, nécessité de réduire les frais généraux... l'actualité de ces derniers mois nous offrent plusieurs exemples. Productivité. 9% des entreprises consultées par Mitel en France ont mis en place une limitation des déplacements de leurs employés pour réduire les coûts associés en 2009. En outre, 55 % des voyageurs d'affaires préféreraient réduire leur fréquence de déplacements si des solutions de collaboration leur en donnaient la possibilité.
« Nous sommes pour le télétravail ! », déclare Toby Clarke, directeur informatique chez Abbey Legal. « Nous utilisons la solution Teleworker de Mitel et 25 % de nos conseillers juridiques travaillent de chez eux. La neige n'a eu aucun impact sur notre activité, qui s'est poursuivie comme d'habitude et sans aucune interruption. La solution Teleworker nous a également permis de recruter et fidéliser les meilleurs conseillers et professionnels en leur offrant la souplesse de collaborer depuis leur domicile, sans générer aucun impact sur les besoins et les processus de notre métier. »
À propos de l'étude : Harris/Decima a consulté 512 employés de bureau en France du 23 octobre au 1er novembre 2009, dans le cadre d'une étude en ligne standard portant sur un échantillon aléatoire du panel de la société d'études

Le centre de télétravail opérationnel au centre de l'Abbé-Fret - Bretoncelles

Le centre de télétravail opérationnel au centre de l'Abbé-Fret - Bretoncelles
samedi 18 décembre 2010
Lundi, le conseil communautaire a validé à l'unanimité la création d'un centre de télétravail intercommunal à l'espace Abbé-Fret de Bretoncelles. Il sera opérationnel dès janvier 2011.
Ce projet s'insère dans un positionnement stratégique des services sur le territoire de la CdC qui est doté d'une zone artisanale à Rémalard et d'une zone industrielle à Condé-sur-Huisne. L'ajout d'une zone tertiaire est en adéquation avec l'évolution des systèmes économiques.
Le site de Bretoncelles et l'espace Abbé-Fret ont été choisis pour à leurs points forts : localisation sur l'axe ferroviaire Le Mans/Paris et à 800 mètres de la fibre optique, implantation au coeur du bourg, proche des commerces et des services, dynamisme de la commune en termes de commerces et services, présence d'un animateur de l'Espace Public Numérique, auto-entrepreneur en maintenance informatique.
Ce télécentre concrétise la volonté intercommunale d'offrir un service novateur afin de renforcer l'implantation de nouveaux résidents et de renforcer le tissu existant. Il fonctionnera dès maintenant en phase test, dans des locaux existants sous l'égide de la commune avant d'être pris en charge par la Communauté de communes dès sa montée en puissance. Dès lors, l'espace culturel fera l'objet d'une extension afin d'aménager des salles supplémentaires, un espace détente et un système de gestion électronique de sécurisation.
Au-delà du télécentre, c'est une ouverture vers un pôle tertiaire notamment vers l'utilisation de télétransmission de données pour le domaine médical. La communauté de communes démarche vise à créer une offre, afin de susciter des besoins pour tous les télétravailleurs qu'ils soient indépendants, salariés, itinérants ou occasionnels. Elle entend ainsi développer une économie résidentielle et renforcer son attractivité territoriale sachant que le télétravail représente près de 25 % de l'activité dans certains pays d'Europe, contre 7 % seulement en France.

Le centre de télétravail opérationnel au centre de l'Abbé-Fret - Bretoncelles

samedi 18 décembre 2010
Lundi, le conseil communautaire a validé à l'unanimité la création d'un centre de télétravail intercommunal à l'espace Abbé-Fret de Bretoncelles. Il sera opérationnel dès janvier 2011.

Ce projet s'insère dans un positionnement stratégique des services sur le territoire de la CdC qui est doté d'une zone artisanale à Rémalard et d'une zone industrielle à Condé-sur-Huisne. L'ajout d'une zone tertiaire est en adéquation avec l'évolution des systèmes économiques.
Le site de Bretoncelles et l'espace Abbé-Fret ont été choisis pour à leurs points forts : localisation sur l'axe ferroviaire Le Mans/Paris et à 800 mètres de la fibre optique, implantation au coeur du bourg, proche des commerces et des services, dynamisme de la commune en termes de commerces et services, présence d'un animateur de l'Espace Public Numérique, auto-entrepreneur en maintenance informatique.

Ce télécentre concrétise la volonté intercommunale d'offrir un service novateur afin de renforcer l'implantation de nouveaux résidents et de renforcer le tissu existant. Il fonctionnera dès maintenant en phase test, dans des locaux existants sous l'égide de la commune avant d'être pris en charge par la Communauté de communes dès sa montée en puissance. Dès lors, l'espace culturel fera l'objet d'une extension afin d'aménager des salles supplémentaires, un espace détente et un système de gestion électronique de sécurisation.

Au-delà du télécentre, c'est une ouverture vers un pôle tertiaire notamment vers l'utilisation de télétransmission de données pour le domaine médical. La communauté de communes démarche vise à créer une offre, afin de susciter des besoins pour tous les télétravailleurs qu'ils soient indépendants, salariés, itinérants ou occasionnels. Elle entend ainsi développer une économie résidentielle et renforcer son attractivité territoriale sachant que le télétravail représente près de 25 % de l'activité dans certains pays d'Europe, contre 7 % seulement en France.

samedi 18 décembre 2010

Le Pays d'Avesnes croise les doigts et espère obtenir le label « pôle d'excellence rurale »

vendredi 17.12.2010, 05:03 - PAR CÉCILE LEGRAND-STEELAND

Le réaménagement de l'ancien tribunal en télécentre fait partie des trois opérations du projet. 
ARCHIVES « LA VOIX »

La réponse de l'État tombera courant janvier. La communauté de communes du pays d'Avesnes (CCPA) saura alors si son territoire peut légitimement prétendre au label « pôle d'excellence rurale » (PER). Rien de très concret au premier abord. Les applications concrètes de ce projet pourraient cependant avoir d'importantes conséquences au plan économique.

> Le projet de la CCPA.- Baptisé « nouveaux actifs, nouvelles activités au pays d'Avesnes », le projet de l'intercommunalité se décline autour de trois opérations : la création d'une couveuse d'entreprise couplée à un atelier-relais au sein même de la friche « Sucre de lait » à Sains-du-Nord, l'aménagement d'un espace-test agricole sur le terrain non loin de la Maison du bocage et la réhabilitation de l'ancien tribunal d'Avesnes en centre de télétravail.


> La couveuse d'entreprise et l'atelier-relais.- Pour porter ses ambitions, la CCPA a choisi d'engager un partenariat avec l'association À Petit pas, qui accompagne les créateurs d'entreprise en milieu rural. L'association aura ses propres bureaux à Sains-du-Nord, une fois ceux de l'ancien site de production « Sucre de lait » rénovés. Elle les louera à la CCPA.

Tout l'intérêt de la couveuse est de permettre aux créateurs de « tester » leur activité naissante en grandeur réelle sans perdre leur statut. Une personne en recherche d'emploi, par exemple, conserve ses revenus. Les « couvés » pratiquent leur activité soit chez eux, soit sur place (à l'atelier-relais), ils ont un numéro de SIRET grâce auquel ils peuvent vendre, produire, prospecter, etc., sans toutefois être immatriculés. Les supports juridique et administratif sont assurés par la couveuse. Avantage : on peut en faire partie même si l'on n'habite pas sur le territoire de la CCPA.

Juste à côté des bureaux, à la place des anciens ateliers de « Sucre de lait », la CCPA va faire construire l'atelier-relais. Un espace aménageable en trois à six cellules (de 85 à 171 m²) qui seront louées soit aux couvés pour une période de deux à trois ans, soit à des entreprises locales en recherche ponctuelle d'espace de stockage.

> Quel coût ?- 1,15 million d'Euros, comprenant la démolition, la rénovation des bureaux, la construction de l'atelier-relais et des espaces extérieurs. La CCPA attend 730 000 € de subventions pour un reste à financer de 420 000 €.

> L'espace-test agricole.- Comme son nom l'indique, il sera dédié aux porteurs de projets dans le domaine agricole : maraîchage et petit élevage. À Sains-du-Nord, toujours, le centre communal d'action sociale est propriétaire d'un terrain de 2 hectares. La CCPA va le scinder : la moitié sera louée à un maraîcher ; l'autre sera divisée en surfaces louées par des porteurs de projets. Des chambres froides et des salles de réunion seront également construites sur place.

> Quel coût ?- 600 000 € comprenant l'aménagement, l'achat de matériel agricole, la construction d'une serre, etc. La CCPA attend 470 000 € de subventions soit un reste à financer de 130 000 €.

> Le télécentre.- Nous vous en parlions déjà dans une édition du 12 juillet : l'ancien tribunal devrait être transformé en télécentre. Sans revenir sur les détails, l'accès se fera sans doute à l'aide d'une carte magnétique. Dix bureaux seront aménagés au rez-de-chaussée, tandis que l'ancienne salle d'audience se verra transformée pour partie en espace de co-working et en salle de vidéo-conférence. Le défi pour la CCPA sera de convaincre les télétravailleurs et les entreprises d'utiliser le télécentre. François Letellier, directeur général des services à la CCPA se montre réaliste : « C'est une démarche sur dix-quinze ans. On sait qu'on va mettre du temps à le remplir et que ce sera difficile pendant deux-trois ans. »

Pour développer ce projet, la CCPA s'est fondée sur l'exemple réussi de « Zevillage », un concept similaire dans l'esprit développé dans l'Orne.

> Quel coût ?- 770 000 € comprenant le gros-oeuvre, le matériel, l'installation d'un ascenseur extérieur, la remise à neuf du chauffage, de la climatisation et de l'électricité. La CCPA attend 570 000 € de subventions, soit un reste à financer de 200 000 € . •

vendredi 17 décembre 2010

Comment les entreprises intègrent les seniors


Comment les entreprises intègrent les seniors
Par Sylvie Laidet, publié le 16/12/2010 à 14:30, mis à jour à 17:30
Aiguillonnés par la loi et par le report de l'âge de départ à la retraite, les employeurs s'organisent et mettent sur pied des "plans seniors".
L'Express
C'est officiel, avec la nouvelle loi sur les retraites, Evelyne Maeyens va devoir travailler plus longtemps. A 58 ans, cette responsable administrative chez Aviva France a choisi de lever le pied progressivement. Comme 30 de ses collègues seniors, elle a opté pour un temps partiel, quatre jours par semaine. "Je voulais disposer de plus de temps pour mes activités personnelles, anticiper le départ à la retraite de mon conjoint, à la fin de l'année, et limiter mes trois heures de trajets par jour entre mon domicile et mon bureau de Bois-Colombes, dans les Hauts-de-Seine", argumente Evelyne Maeyens.
Près de 34 000 accords d'entreprises seniors
Le principe du temps partiel senior est simple: tout salarié de plus de 55 ans peut opter pour une formule d'aménagement du temps de travail comprise entre 70% et 90%. Pour le "80 %", Aviva France abonde le salaire de 5% (2 000 euros au maximum par an) et permet à ses seniors de cotiser pour leur retraite sur la base d'un temps plein. Une option retenue par Evelyne Maeyens: "C'est plus cher mais, au final, je ne perds pas de points pour ma retraite." Cet exemple de temps partiel senior est loin d'être un cas isolé. En fin d'année dernière, les entreprises ont été sommées de négocier un accord ou un plan d'action en faveur de l'emploi des seniors. Sinon, elles devaient payer une pénalité équivalente à 1 % de leur masse salariale. Un système contraignant visi-blement productif, puisque, selon le ministère de l'Emploi, plus de 80 accords de branche et près de 34 000 accords d'entreprise seniors ont été signés. Seules 250 entreprises auraient été mises à l'amende.
Même si tous ces accords ne se valent pas, certains ayant été signés dans la précipitation, de nombreuses initiatives, notamment en matière de recrutement, méritent d'être soulignées. Ainsi GDF Suez s'engage à augmenter d'un tiers la proportion des salariés de plus de 55 ans d'ici à 2012. SGS parie sur 10% de salariés de plus de 55 ans à la fin de 2012, au lieu de 7% actuellement. Pour cela, le groupe de certification mise, notamment, sur la réembauche en temps partiel annualisé de ses seniors retraités. Dans l'accord de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences du groupe de restauration Frères Blanc, pas d'objectif chiffré mais du concret. Par exemple, les "mercredis de l'emploi seniors" organisés à la brasserie L'Alsace, sur les Champs-Elysées.
Armés de leur CV, les candidats seniors sont évalués sur place et orientés vers les postes vacants dans les restaurants. Les trois premières sessions ont déjà débouché sur 38 embauches de seniors. Avec ses 10 % de seniors, le groupe encourage également le tutorat entre générations. "Il a été choisi par 12 % des entreprises, car c'est un moyen facile à mettre en oeuvre", souligne Sylvain Grevedon, directeur, chez Mercuri Urval, chargé d'une étude senior. Dans son accord seniors, France Télécom s'engage à disposer de 1 600 tuteurs ou maîtres d'apprentissage formés d'ici à la fin de 2012. Sodexo a, pour sa part, opté pour du tutorat externe. "Une quinzaine de nos cuisiniers, responsables de site... de plus de 60 ans pourront devenir conseillers de l'enseignement technologique de l'Education nationale. Ils participeront à des jurys d'examens, au conseil de perfectionnement des rectorats... Ils partageront leur expérience et feront connaître nos métiers aux jeunes", détaille Antoine Imbault, responsable du développement des RH de Sodexo.
D'autres entreprises misent sur l'aménagement des conditions de travail pour motiver leurs seniors à travailler plus longtemps. Chez SGS, les plus de 55 ans travaillant la nuit sont prioritaires dans l'accès à des postes de jour. Aviva expérimente le télétravail pour trois de ses seniors. La Banque postale parie sur un effort de formation pour rendre ses seniors plus "employables". "D'ici à 2012, nous allons doubler l'accès à la formation des plus de 50 ans et renforcer les bilans de compétences pour ces collaborateurs", note Yves Arnaudo, directeur du développement des ressources humaines. Toutes ces mesures, bientôt renforcées par une prime à l'embauche des demandeurs d'emploi âgés de 55 ans et plus, recrutés en CDI ou en CDD d'au moins six mois, devraient peut-être doper le taux d'emploi des seniors. Actuellement, il est à peine supérieur à 38% pour les plus de 55 ans... qui vont pourtant devoir travailler jusqu'à 62 ans.
Par Sylvie Laidet, publié le 16/12/2010 à 14:30, mis à jour à 17:30 L'Express

Aiguillonnés par la loi et par le report de l'âge de départ à la retraite, les employeurs s'organisent et mettent sur pied des "plans seniors".

C'est officiel, avec la nouvelle loi sur les retraites, Evelyne Maeyens va devoir travailler plus longtemps. A 58 ans, cette responsable administrative chez Aviva France a choisi de lever le pied progressivement. Comme 30 de ses collègues seniors, elle a opté pour un temps partiel, quatre jours par semaine. "Je voulais disposer de plus de temps pour mes activités personnelles, anticiper le départ à la retraite de mon conjoint, à la fin de l'année, et limiter mes trois heures de trajets par jour entre mon domicile et mon bureau de Bois-Colombes, dans les Hauts-de-Seine", argumente Evelyne Maeyens.

Près de 34 000 accords d'entreprises seniors

Le principe du temps partiel senior est simple: tout salarié de plus de 55 ans peut opter pour une formule d'aménagement du temps de travail comprise entre 70% et 90%. Pour le "80 %", Aviva France abonde le salaire de 5% (2 000 euros au maximum par an) et permet à ses seniors de cotiser pour leur retraite sur la base d'un temps plein. Une option retenue par Evelyne Maeyens: "C'est plus cher mais, au final, je ne perds pas de points pour ma retraite." Cet exemple de temps partiel senior est loin d'être un cas isolé. En fin d'année dernière, les entreprises ont été sommées de négocier un accord ou un plan d'action en faveur de l'emploi des seniors. Sinon, elles devaient payer une pénalité équivalente à 1 % de leur masse salariale. Un système contraignant visi-blement productif, puisque, selon le ministère de l'Emploi, plus de 80 accords de branche et près de 34 000 accords d'entreprise seniors ont été signés. Seules 250 entreprises auraient été mises à l'amende.

Même si tous ces accords ne se valent pas, certains ayant été signés dans la précipitation, de nombreuses initiatives, notamment en matière de recrutement, méritent d'être soulignées. Ainsi GDF Suez s'engage à augmenter d'un tiers la proportion des salariés de plus de 55 ans d'ici à 2012. SGS parie sur 10% de salariés de plus de 55 ans à la fin de 2012, au lieu de 7% actuellement. Pour cela, le groupe de certification mise, notamment, sur la réembauche en temps partiel annualisé de ses seniors retraités. Dans l'accord de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences du groupe de restauration Frères Blanc, pas d'objectif chiffré mais du concret. Par exemple, les "mercredis de l'emploi seniors" organisés à la brasserie L'Alsace, sur les Champs-Elysées.

Armés de leur CV, les candidats seniors sont évalués sur place et orientés vers les postes vacants dans les restaurants. Les trois premières sessions ont déjà débouché sur 38 embauches de seniors. Avec ses 10 % de seniors, le groupe encourage également le tutorat entre générations. "Il a été choisi par 12 % des entreprises, car c'est un moyen facile à mettre en oeuvre", souligne Sylvain Grevedon, directeur, chez Mercuri Urval, chargé d'une étude senior. Dans son accord seniors, France Télécom s'engage à disposer de 1 600 tuteurs ou maîtres d'apprentissage formés d'ici à la fin de 2012. Sodexo a, pour sa part, opté pour du tutorat externe. "Une quinzaine de nos cuisiniers, responsables de site... de plus de 60 ans pourront devenir conseillers de l'enseignement technologique de l'Education nationale. Ils participeront à des jurys d'examens, au conseil de perfectionnement des rectorats... Ils partageront leur expérience et feront connaître nos métiers aux jeunes", détaille Antoine Imbault, responsable du développement des RH de Sodexo.

D'autres entreprises misent sur l'aménagement des conditions de travail pour motiver leurs seniors à travailler plus longtemps. Chez SGS, les plus de 55 ans travaillant la nuit sont prioritaires dans l'accès à des postes de jour. Aviva expérimente le télétravail pour trois de ses seniors. La Banque postale parie sur un effort de formation pour rendre ses seniors plus "employables". "D'ici à 2012, nous allons doubler l'accès à la formation des plus de 50 ans et renforcer les bilans de compétences pour ces collaborateurs", note Yves Arnaudo, directeur du développement des ressources humaines. Toutes ces mesures, bientôt renforcées par une prime à l'embauche des demandeurs d'emploi âgés de 55 ans et plus, recrutés en CDI ou en CDD d'au moins six mois, devraient peut-être doper le taux d'emploi des seniors. Actuellement, il est à peine supérieur à 38% pour les plus de 55 ans... qui vont pourtant devoir travailler jusqu'à 62 ans.

mercredi 15 décembre 2010

Une convention pour l'économie numérique


La Communauté urbaine de Strasbourg vient de signer une convention avec Syntec numérique pour favoriser le développement de l’économie numérique sur son territoire.
Dans la continuité des objectifs de sa feuille de route stratégique « Eco 2020 », la Communauté urbaine de Strasbourg annonce la poursuite son engagement en faveur du développement de l’économie numérique sur son territoire. 

Des applications dans l’économie

Porteur d’innovation, créateur d’emplois, ce secteur regroupe l’ensemble des activités économiques liées au numérique. Il constitue un important levier de performance pour les entreprises et trouve des applications dans l’ensemble des champs de l’économie.

Une démarche partenariale  

Aujourd’hui, la signature d’une convention entre Syntec numérique et la CUS marque l’engagement de la collectivité dans une démarche partenariale avec les acteurs économiques du secteur des technologies de l’information et de la communication (TIC). Ce partenariat inédit marque la volonté des parties de contribuer au développement du secteur et à une meilleure diffusion des usages des TIC. La CUS et Syntec numérique partagent en effet des préoccupations communes comme l’application des TIC dans les domaines du développement durable, de la santé, du télétravail… 

Expertise et conseils

La convention permettra à la CUS de bénéficier de l’expertise et des conseils de Syntec numérique, notamment dans le cadre des projets numériques éligibles au Programme Investissement d’Avenir (ex Grand Emprunt), qui visent à encourager les PME locales innovantes. 
Elle permettra également de valoriser les réalisations locales et de leur offrir une visibilité nationale.

Une réunion régionale

Cette convention se matérialisera par l’organisation conjointe d’évènements TIC. La CUS accueillera notamment dans ses locaux la prochaine réunion régionale des membres de Syntec numérique.

Enseignement, recherche, et entreprises

Enfin, grâce aux travaux engagés par Syntec numérique avec l’Université de Strasbourg, la convention renforcera les collaborations entre enseignement, recherche, et entreprises.

PHOTO : Guy Mamou-Mani, président de Syntec numérique

http://e-alsace.net/index.php/smallnews/get?newsId=5571

Un partenariat signé autour du télétravail

Un partenariat signé autour du télétravail 

Une convention   de partenariat a été signée le 18 novembre entre le président de la Maison de l'emploi et de la cohésion sociale de la Lozère, Jean-Paul Pourquier, et le représentant de Lozère Développement, Henri Blanc. Le télétravail est désormais au centre des préoccupations de la Maison de l'emploi et du centre de ressources Tic de Polen, animé par Lozère développement. 

En 2011, les deux partenaires mettront en commun leurs outils et lanceront une campagne de promotion à travers un cycle de réunions et d'ateliers pratiques. La première de ces rencontres s'est tenue à Polen le 18 novembre, en présence du député Pierre Morel-à-l'Huissier, rapporteur du projet de loi sur le télétravail, et de Xavier de Mazenot, créateur de zevillage.net. 

Travail effectué à distance de l'environnement hiérarchique et de son équipe, à l'aide des technologies de l'information et de la communication, le télétravail est la conséquence et la cause d'innovations dans l'organisation des entreprises auxquelles il apporte de la souplesse. Il permet aussi d'améliorer les conditions de travail des salariés. Au plan collectif, les avantages du télétravail sont multiples et le besoin est réel. 

La loi et le cadre réglementaire s'adaptent et ne sont plus un frein à son développement. L'infrastructure numérique évolue elle aussi, comme c'est le cas en Lozère où le conseil général s'est engagé dans un programme d'envergure de déploiement du haut et du très haut débit. 

Au plan individuel, il existe cependant des réticences. Dirigeants et salariés doivent mettre en place une organisation qui concilie épanouissement personnel, respect de la vie privée et atteinte des résultats. Pour observer un véritable essor du télétravail, les métiers qui s'y prêtent doivent pouvoir faire évoluer le rapport au travail des salariés et la volonté de contrôle hiérarchique des dirigeants. La Lozère a une véritable carte à jouer. L'amélioration de la desserte en haut débit et l'assistance technique du réseau des télécentres, contribueront au développement du télétravail. Une expérimentation '100 télétravailleurs pour la Lozère !' a été évoquée par les participants.   

  Il est de plus en plus plébiscité.   

mardi 14 décembre 2010

ADiSTO y a participé.

Le Réseau Départemental des Télécentres Cantaliens a proposé une animation pédagogique autour du WebMarketing, Blogging et des Réseaux Sociaux, les 8 et 9 décembre 2010 – dans les locaux du télécentre d'Aurillac. 

CONTENU DE LA FORMATION
WebMarketing : Promouvoir soi-même son activité sur
Internet
Augmenter sa visibilité et sa rentabilité sur Internet pour les noninformaticiens
1. Qu’est-ce le WebMarketing ? Avoir un site web vitrine ne suffit plus !
· L’Internet est un outil de Marketing (pas simplement un jouet pour informaticiens).
· La Visibilité - plus de visiteurs ciblés vers l’ensemble de vos activités sur Internet.
· La Rentabilité - convertir les visiteurs en contacts, clients, acheteurs, les fidéliser et promouvoir votre marque.

2. Qu’est-ce que je peux faire tout(e)-seul(e) ?

3. Une Stratégie de Marketing Internet Globale
· Améliorer votre Site Web - Tendances et Standards, Contenu
· Le Blogging Professionnel
· Les Réseaux Sociaux (Facebook et Twitter, LinkedIn, Xing, Viadeo)
· L’E-mailing et Newsletters
· Vidéos (YouTube et Dailymotion)
· Référencement Local (Google Local, Foursquare, Qype)
· Publicité (Google, Facebook, ...)
· Communiqués de Presse

4. Ecrire pour le web, les bonnes astuces
· Recherches, mots-clés,
· Conception/rédaction de contenu,
· Référencement naturel

5. Analyse du trafic / Analytics
· Surveiller les résultats de votre Marketing Internet

Merci à Ethan pour cette formation de très bonne qualité.

http://www.netsocialmarketing.fr/2010/11/23/formation-webmarketing-teletravailleurs.html/formation-webmarketing-cg15-decembre-2010

jeudi 9 décembre 2010

Le télétravail peut être une solution

Le télétravail peut être une solution

Une réunion d'information sur le télétravail a été organisée le 9 novembre à la Chambre de Commerce et d'Industrie d'Ambert. La réunion a été animée par Matthieu Billette de Villemeur, un bon connaisseur de la question (*).
Une vingtaine de personnes s'est montrée intéressée par le sujet : représentants d'entreprises, d'agences d'intérim ou immobilières, élus et agents de développement de collectivités, un demandeur d'emploi.
Le télétravail ou travail à distance grâce aux nouvelles technologies de l'information et de la communication n'est pas applicable à tous les métiers. Difficile d'imaginer un serveur ou un maçon engagés dans cette forme d'organisation.
Il n'empêche, nombre de métiers ou de tâches peuvent être réalisées en télétravaillant, que la personne ait un statut de salarié ou de travailleur indépendant (prestataire de service). Pour ne pas trop compliquer les choses et répondre aux attentes locales, l'animateur a anglé son sujet sur le télétravail pratiqué par une entreprise avec un ou plusieurs salariés.
« Ce n'est pas la panacée mais ça peut permettre de capter des gens à profils pointus qu'on ne peut pas trouver sur place » a noté l'animateur. De nombreux secteurs d'activité dans l'industrie ou les services peuvent avoir recours au télétravail pour trouver des solutions qui, si elles ne créent pas forcément d'emplois, peuvent contribuer à en sauvegarder.
Le contexte et les enjeux de cette nouvelle forme d'organisation du travail « qui ne pourra que se développer » ont été précisés. Les pays nordiques ont plusieurs longueurs d'avance sur la France où des réticences subsistent.
Les avantages et inconvénients, tant pour l'employeur que pour l'employé ont été listés, sachant que l'option télétravail ne peut fonctionner que dans le cadre d'un double volontariat et qu'elle est réversible pour le salarié.
Le cadre juridique (de droit privé) a également été détaillé. Le télétravail est en effet régi par un accord cadre européen de 2002 et l'accord interprofessionnel national du 19 juillet 2005 enrichi par une jurisprudence.
L'animateur a précisé la mise en oeuvre pratique de cette forme d'organisation, ainsi que les pièges à éviter et les bonnes pratiques. Un débat très riche a prolongé l'exposé. Des questions sur les télécentres envisagés par des collectivités ont complété cette réunion d'information.
(*) Matthieu Billette de Villemeur a fondé en 1998 le site www.teletravail.fr. Il est aussi l'auteur d'un ouvrage intitulé Télétravail salarié ou indépendant » édité par Vuibert.

Le télétravail en milieu rural

Les entreprises ont tendance à s'orienter de plus en plus vers le télétravail, le travail à domicile. Dans certaines régions rurales, c'est un enjeu pour maintenir l'emploi. Exemple dans le Cantal.


Qu'est-ce que le télétravail ?

Le télétravail est une forme d’organisation du travail qui consiste à exécuter son activité à l’extérieur de l’entreprise.
Le télétravail travail peut s’effectuer à domicile, ou encore dans un télécentre (lieu composé de bureaux disposant d’équipements informatiques et de télécommunications).
Le télétravail concerne des salariés ou des indépendants qui travaillent à distance de leur entreprise ou de leur bureau grâce à l’utilisation de l’informatique et des technologies de l’information et de la communication (TIC) ou encore dans un télécentre.



Le télétravail est une forme d’organisation du travail qui consiste à exécuter son activité à l’extérieur de l’entreprise.
Le télétravail travail peut s’effectuer à domicile, ou encore dans un télécentre (lieu composé de bureaux disposant d’équipements informatiques et de télécommunications).
Le télétravail concerne des salariés ou des indépendants qui travaillent à distance de leur entreprise ou de leur bureau grâce à l’utilisation de l’informatique et des technologies de l’information et de la communication (TIC) ou encore dans un télécentre.
En tant que chef d'entreprise, le télétravailleur assure toutes les tâches qui découlent d'une activité indépendante: marketing, commercial, informatique, innovation.

Il doit constamment réévaluer ses compétences afin d'évoluer au même rythme que la concurrence et les nouvelles technologies.

Le télétravailleur salarié est un salarié qui exécute régulièrement en dehors de l’entreprise qui l’emploie un travail que l’employeur lui commande, sans que les personnes qui contrôlent ce travail soient présentes physiquement.

Le salarié qui occupe un poste de télétravail bénéficie des mêmes droits que n’importe quel salarié de l’entreprise. Toutefois, certains aménagements sont prévus afin de tenir compte des particularités de ce statut.

Entreprendre au féminin s'informe du télétravail

Ouest-France / Bretagne / Quimper / Clohars-Fouesnant / Archives du lundi 06-12-2010
Entreprendre au féminin s'informe du télétravail - Clohars-Fouesnant
lundi 06 décembre 2010
Pour animer sa conférence sur le télétravail qui s'est déroulé samedi matin au centre socioculturel, l'association Entreprendre au féminin avait invité Gwenola Martin, directrice associée au Conseil général 29, en charge des ressources humaines.
Pour illustrer ses propos, elle a rappelé dans les grandes lignes la démarche engagée par le département qui, lui-même s'était inspiré des expériences mises en place en Angleterre, au Pays de Galles... Il est apparu que pour une aventure collective, il faut un vrai volontarisme. Décidé dans le cadre de l'agenda 21, l'appel à candidature reposait sur la base de 2 000 agents... La représentativité des métiers a défini le choix de cette expérimentation sur le télétravail au Conseil général. Le travail est un espace de sociabilité. De ce fait, une des craintes n'est-elle pas le regard des autres ?
L'ouverture sur la base des 2/3 de télétravail par semaine, repose sur trois objectifs. Aujourd'hui, 27 agents expérimentent cette forme de travail, en télécentres (11 agents), à domicile (15) et au sein d'un télécentre partenaire (1) en l'occurrence une mairie. La représentativité des tranches d'âges est large et, la répartition hommes et femmes est équilibrée. La conférence s'est poursuivie autour d'un débat.
12 février, prochaine conférence à Quimperlé sur le thème de l'importance des réseaux.
Ouest-France / Bretagne / Quimper / Clohars-Fouesnant

Entreprendre au féminin s'informe du télétravail - Clohars-Fouesnant

lundi 06 décembre 2010

Pour animer sa conférence sur le télétravail qui s'est déroulé samedi matin au centre socioculturel, l'association Entreprendre au féminin avait invité Gwenola Martin, directrice associée au Conseil général 29, en charge des ressources humaines.
Pour illustrer ses propos, elle a rappelé dans les grandes lignes la démarche engagée par le département qui, lui-même s'était inspiré des expériences mises en place en Angleterre, au Pays de Galles... Il est apparu que pour une aventure collective, il faut un vrai volontarisme. Décidé dans le cadre de l'agenda 21, l'appel à candidature reposait sur la base de 2 000 agents... La représentativité des métiers a défini le choix de cette expérimentation sur le télétravail au Conseil général. Le travail est un espace de sociabilité. De ce fait, une des craintes n'est-elle pas le regard des autres ?
L'ouverture sur la base des 2/3 de télétravail par semaine, repose sur trois objectifs. Aujourd'hui, 27 agents expérimentent cette forme de travail, en télécentres (11 agents), à domicile (15) et au sein d'un télécentre partenaire (1) en l'occurrence une mairie. La représentativité des tranches d'âges est large et, la répartition hommes et femmes est équilibrée. La conférence s'est poursuivie autour d'un débat.
12 février, prochaine conférence à Quimperlé sur le thème de l'importance des réseaux.